Le 8 mars n’est ni la fête de la femme, ni la fête des mères ou encore moins la Saint-Valentin.
C’est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, une journée de grève féministe de toutes et tous pour revendiquer et gagner l’égalité réelle au travail et dans la vie.
C’est aussi une journée de solidarité avec les femmes du monde entier et de lutte contre les idées d’extrême droite sexistes et patriarcales.
Dans toutes les entreprises et administrations où elles sont présentes, y compris dans les métiers à prédominance masculine, les femmes subissent des inégalités de carrière et de revenus – avec un impact supplémentaire de la maternité sur le déroulement de leur carrière.
De plus, les tâches domestiques et familiales leur incombent toujours, et les violences sexistes et sexuelles persistent.
La CGT revendique :
• l’égalité salariale réelle : Smic à 2 000 €, revalorisation des métiers à prédominance féminine, reconnaissance des carrières, fin des temps partiels subis ;
• la fin des violences sexistes et sexuelles au travail : formation, prévention, protection des victimes et sanction des agresseurs ;
• une politique de la santé des femmes ambitieuses : droit à l’IVG, suppression des jours de carence, 100 % Secu ;
• des services publics de la petite enfance et du grand âge de qualité et répondant aux besoins.